Jeune femme souriante assise au bord d'une falaise qui plonge dans la mer
Portraits de femmes

Sarah, une femme en quête de sérénité

Ponctuellement, nous mettons en lumière des femmes inspirantes à travers notre série de portraits « Des Femmes Comme Nous ». Elles partagent leurs forces, leurs vulnérabilités, leurs questionnements, leurs difficultés et leurs réussites. Préparez-vous à des échanges émouvants, apaisants et motivants ! 

Je suis Sarah, j’ai 36 ans, je suis une française née en région parisienne qui vit depuis plus de 6 ans à Montréal, au Canada, et je viens d’obtenir ma citoyenneté. Je suis une personne positive qui aime la vie, qui aime faire plaisir et aider les gens. D’ailleurs, je pense plus aux gens qu’à moi. Je suis simple et de bonne compagnie. J’ai aussi des défauts (rires), je suis colérique, têtue et boudeuse mais c’est ce qui fait ma personnalité : personne n’est parfait. On m’a dit dernièrement que j’ai l’esprit créatif mais j’ai des doutes. Je peux vite me décourager face aux échecs et aux difficultés de la vie. J’ai tendance à me reposer sur mes lauriers.

En ce moment, je vis une période de doutes, j’ai besoin de prendre du recul. Certaines situations m’ont amenée à me poser beaucoup de questions sur mon entourage, sur moi-même et sur ma vie professionnelle. Je me demande quelle est ma valeur, quels sont mes talents et quels sont les domaines dans lesquels j’excelle : je ne sais plus trop qui je suis.

01| Je suis en quête d’épanouissement

Je veux être épanouie, sentir que j’apporte quelque chose à la société, être satisfaite de ma vie, être bien avec moi-même et dans mon corps. Par « être épanouie » j’entends : atteindre un état de pure bonheur, je souhaite que plus rien ne puisse m’embêter ou m’atteindre.  

Être bien dans mon corps et ma tête

J’aime faire des activités qui me font du bien au moral et au corps, des activités qui me procurent du plaisir comme la danse, le piano et j’aimerais surtout le faire plus souvent. Mon plus grand regret est d’avoir arrêté mes activité artistique avant d’avoir développé mes talents. J’aurais pu découvrir d’autres facettes de moi, mais ce n’est pas trop tard… Pendant la période du confinement, j’ai acheté un clavier, ce n’est pas aussi agréable que de jouer sur un vrai piano mais ça coûte moins cher. Jouer du piano me permet d’exprimer mes émotions et de me libérer, je me mets à nu. C’est pour ça que je ne le fais pas devant les gens : je ne veux pas que l’on me juge.

Je fais plus de sport qu’avant, j’ai dans l’optique de m’inscrire dans une salle de sport et surtout m’y investir afin de me sentir bien dans mon corps, puis ça contribue au bonheur, même si ce n’est pas le cas pendant (rires). Je serais fière de moi.

D’ailleurs, j’ai fait des photos nues. Enfin nues… en lingerie. Une personne faisant partie de mes contacts sur les réseaux a proposé un concept de photos sur la vulnérabilité, le corps, les émotions etc. Ça change des photos habituelles des réseaux qui ne sont qu’illusion. C’était l’opportunité de montrer une autre facette de moi, de m’accepter dans mon entièreté et percevoir une certaine beauté. Malheureusement, ça n’a pas eu l’effet escompté même s’ il y a quelques jolies photos.

Lorsque je serai mère, je serai fière

A un moment donné, je me disais que peut-être, être mère m’épanouirai mais pour l’instant, j’ai mis ce désir de côté… Le jour où je serai maman, je serai fière, je pourrai transmettre tout ce que j’ai appris à mon enfant. Aujourd’hui, j’ai l’impression de ne servir à rien et de ne rien apporter. Je cherche à savoir ce qui fait que les gens m’aiment parce que moi, je ne m’aime pas. 

Je me suis demandé si je serais capable d’élever un enfant, seule. J’ai presque 40 ans mais il peut encore arriver des choses ! (rires). Parfois, j’ai envie d’y croire même si j’ai l’impression que j’arrive à ma date de péremption. Des médecins m’ont dit : “C’est maintenant si vous voulez faire un enfant”. Alors, il y a deux ans, je me suis inscrite dans une clinique ; les délais d’attente pour entamer les démarches sont longs. J’ai eu mon premier rendez-vous téléphonique un an après. Je n’y pensais même plus. Je n’ai fait qu’une partie des examens pour savoir si j’étais fertile. Puis tout est devenu trop réel alors j’ai paniqué. J’ai une profonde admiration pour les gens qui le font, il faut avoir les épaules solides et un bon entourage.

A présent, je pense davantage à congeler mes ovocytes. Je me suis demandé si avoir un enfant n’était pas un acte égoïste, pour la planète à cause du réchauffement climatique et avec la société qui se détériore, qu’est ce que je vais lui laisser ? Puis secrètement, j’espère faire un enfant de manière naturelle, avec un homme que j’aime, même si c’est artificiel. 

Sarah

J’aimerais me trouver professionnellement

J’ai commencé par un BTS assistante de direction. Initialement, je voulais m’orienter vers une licence en ressources humaines mais je n’ai pas trouvé d’employeur alors j’ai occupé divers postes administratifs en CDD avant de devenir assistante en ressources humaines.

A Montréal, j’ai travaillé dans des firmes de consultation spécialisées en technologie de l’information mais je n’ai pas particulièrement apprécié l’expérience car il y a beaucoup de pression et de challenge du fait des postes atypiques et de la rareté des profils : il faut satisfaire le client à tout prix sans vraiment prendre en considération le candidat. 

Aujourd’hui, je travaille dans le domaine des ressources humaines sur le haut volet recrutement pour une organisation à but non lucratif qui propose des conseils, des avantages, des produits et des services dans les domaines de l’assistance routière, du voyage, de l’assurance et de l’habitation. J’adore aider les autres, orienter les candidats et analyser leurs parcours. Je recrute pour les différents services de l’entreprise, c’est quelque chose que je voulais faire depuis longtemps. Les discussions et échanges me permettent : J’adore aider les candidats, échanger et analyser leurs parcours, leurs comportements afin de les orienter dans la direction qui leur convient le mieux. Il y a une part de psychologie que j’aime beaucoup.

Mon entreprise valorise l’humain, même si je ressens parfois un manque de diversité et des préjugés. Le télétravail est un défi pour moi, étant une personne sociable. Je commence aussi à m’ennuyer car le recrutement, c’est toujours la même chose.

J’aimerais aller vers l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) mais peu de formations existent car c’est encore récent. Cela demande un niveau d’études que je n’ai pas et à mon âge, je ne suis pas sûre de vouloir recommencer…

Sarah

02| Je veux m’entourer de personnes qui m’apportent du positif

J’aspire à m’entourer de personnes qui m’apportent du positif et faire passer mes besoins avant ceux des autres. Écouter davantage les signaux de mon corps pour ne pas m’épuiser. Moins me prendre la tête, ça c’est encore un grand mot ! (rires) Pour l’instant, je n’ai pas encore entamé cette partie. Pour travailler sur le mental, je pense qu’il va falloir que je m’entoure de spécialistes, qu’il s’agisse de problèmes passés ou présents. 

J’apprends à fixer mes limites

Dans le courant de l’année dernière, j’ai réalisé que certaines personnes ne se souciaient pas de mes sentiments, que je ne prenais pas soin de moi et que j’acceptais trop de choses qui ne me convenaient pas comme le manque de respect. Être gentille, faire plaisir, être là pour les autres me prend beaucoup d’énergie, ça joue sur mon mental et me crée de l’anxiété. Je donne beaucoup mais je reçois peu. Je fais les choses par plaisir mais la réciprocité montre que l’autre tient aussi à vous et on est pas toujours sur un même pied d’égalité.

Les gens ne sont pas parfaits, je les accepte tels qu’ils sont mais parfois je me suis sentie dévalorisée. Je sais que j’ai ma part de responsabilité et que j’aurais dû mettre des barrières. D’ailleurs, quand les gens sont habitués à ce que l’on soit trop gentil et qu’on commence à fixer des limites, on passe pour une mauvaise personne. 

Il faut savoir prendre du recul pour se recentrer sur soi-même, ne jamais abandonner, ni lâcher : devenir la meilleure version de soi-même, celle qu’on voudrait avoir comme ami(e).

Sarah

Je veux enfin connaître l’amour

Plus jeune j’étais souvent la “bonne copine”. Je ne me suis jamais sentie à la hauteur. Mes années collège, je ne les ai pas aimées. Au lycée, je me sentais moins mise de côté : je n’étais pas dans le clan des leadeuses mais pas dans celui des harcelées. J’étais au milieu, j’étais neutre. Je trainais souvent avec des gens que je considérais « au-dessus de moi », je restais dans l’ombre et c’est toujours un peu le cas.

Physiquement, on ne me voit pas. Au-delà du physique, j’ai l’impression qu’on ne me voit pas non plus. Je suis beaucoup dans la comparaison. Parfois, pour sortir, je me fais un bon petit look et je me trouve pas mal mais je me regarde dans le miroir et ce n’est pas ce que j’imagine. Quand je rejoins mes copines et que je les voie encore plus canons, je me trouve moche.

Tout ça est sûrement lié à mon estime de moi-même et à mon enfance aussi. Je me suis façonnée comme ça. J’ai intégré des choses que j’ai prises pour vraies alors qu’elles ne l’étaient pas. Le rapport au corps, au sexe était tabou. Ma mère m’a véhiculé beaucoup de ses angoisses, je suis devenue parano sur certaines choses. Il y a peut-être aussi le fait que je n’ai pas été élevée par mon père. J’ai très peur du rejet.

Beaucoup de gens disent que je suis exigeante pourtant, j’ai l’impression d’avoir accepté des relations en dessous de ma valeur, celles que je pensais mériter. 

Sarah

Aujourd’hui, je pense faire peur à certaines personnes ou ne pas attirer les bonnes. Quand un homme m’approche je peux me braquer, me renfermer, c’est une sorte de timidité. Parfois je vais facilement vers les gens, d’autres fois je rentre dans ma coquille. Peut-être que je renvoie une image de froideur, que les gens s’arrêtent à ce qu’ils voient où peut-être que je ne suis pas intéressante. Je passe à côté de certaines opportunités. Avant, je me trouvais dégueulasse, maintenant je me trouve jolie, de temps en temps. J’ai ce rapport avec moi-même, malgré le fait qu’on me rassure. C’est peut-être plus profond…

Jusqu’à présent, je ne suis jamais tombée sur une personne qui s’est intéressée à moi pour autre chose que mon physique ou mes compétences sexuelles. C’est encore plus dur au niveau de l’estime de soi. L’amour est un sujet que je ne comprends pas.

J’estime ne pas l’avoir connu, même à 36 ans et ne pas avoir eu de relations qui tenaient la route.

Sarah

Je ne saurais pas dire pourquoi. C’est pour ça que je me pose des questions. Qui va m’accepter telle que je suis, avec mes défauts ? Qui va être fier de moi ou veut être vu avec moi ? A qui j’apporte quelquechose ? C’est difficile de se demander si on est à la hauteur. 

04| Je sors de ma zone de confort

Je songe à faire de la méditation. Je rencontre des personnes différentes, j’essaie de repousser mes limites.

Se sentir utile c’est important

Dernièrement, j’ai fait du bénévolat pour un festival. J’ai apprécié découvrir et travailler avec des personnes de différents milieux et cultures : écouter leur parcours de vie était enrichissant. Pendant cette période-là, j’étais épuisée parce que j’y allais jusqu’à minuit mais je ressentais le besoin de le faire et ça m’a donné le goût de participer à d’autres actions sociales : ça me remplit de joie. J’aimerais trouver une association à laquelle consacrer du temps régulièrement. 

Conduire : un moyen de me sentir libre et indépendante

J’ai mon permis mais je n’ai jamais conduit en France, je n’avais pas l’utilité d’une voiture lorsque je vivais à Paris. Avec les années, j’ai perdu en confiance. Je viens de reprendre des cours de conduite dans une auto-école, pour m’entraîner. Dès la première séance, j’ai vu que les automatismes revenaient ; je veux avoir une conduite sécuritaire et détecter mon environnement rapidement. Le challenge c’est de conduire toute seule de façon à me sentir plus à l’aise pour me dire :”Je me fais chier, et si j’allais faire une rando dans la nature, seule ?” La voiture, c’est un moyen d’être libre. Même si ce n’est que pour faire le tour d’un quartier puis revenir, c’est con mais c’est ça. 

Je veux encore moins attendre des gens, être plus indépendante.

Sarah

Partir au Canada : la meilleure décision de ma vie

Le Canada a été un tournant majeur dans ma vie. Je voulais changer d’environnement, voyager, partir loin de la France, découvrir d’autres cultures. Le Canada n’était pas mon premier choix, au départ je voulais partir en Australie pour perfectionner mon anglais. Une de mes amies s’est dit la même chose et m’a proposé le Canada, plus particulièrement Montréal, parce que c’est une ville francophone et qu’il s’agissait de notre premier grand voyage : c’était plus rassurant. L’idée était de voyager à travers le Canada et d’aller ensuite en Australie. J’avais peur de voyager seule alors, on a lancé notre Permis Vacances-Travail au Canada ensemble et on l’a eu.

A l’époque, je vivais chez ma maman : une relation tumultueuse et étouffante. Le Canada a été une belle découverte, ça a fait partie de mon émancipation. C’est là que j’ai vraiment profité de ma vie, de ma jeunesse, que je me suis amusée et que je suis sortie de ma zone de confort. Je me suis sentie femme, libre et j’ai lâché prise.

Sarah

Puis, 4 mois avant la fin du PVT mon amie a voulu rentrer, l’hiver ne la tentait pas et sa famille lui manquait. Mes proches aussi me manquaient mais j’étais bien ici, je n’étais pas sûre de vouloir rentrer mais je ne voulais pas me retrouver seule alors je l’ai suivie. Avec le recul, je regrette d’être rentrée. Dans l’avion j’ai eu une crise de larmes, c’était douloureux. Je me suis toujours dit que je reviendrai, même si je rencontrais quelqu’un. Je n’avais jamais été aussi épanouie qu’au Canada donc j’ai entamé de nouvelles démarches d’immigration. J’ai patienté environ 3 ans avant de recevoir la confirmation que je pouvais revenir alors que je commençais à me sentir de nouveau bien à Paris. Finalement, le premier mois était top, j’avais l’impression de rentrer à la maison : j’étais là où je devais être. 

05| Depuis mon voyage à Bali, je suis en paix

Pour mon prochain je vais à Bali, j’ai décidé de voyager « seule ». Je pars avec une communauté de femmes voyageuses, de tout âge. Ça peut-être très enrichissant. Ça peut contribuer à mon développement, me permettre de me découvrir davantage. J’ai choisi Bali pour le côté spirituel, je veux me sentir dépaysée et me reconnecter avec moi-même. 

Depuis cette interview, Sarah est partie à Bali avec les voyageuses du Québec. Son voyage lui a apporté de l’apaisement. Nous avons souhaité vous donner de ses nouvelles.

J’ai été beaucoup trop dure avec moi

Lorsque j’ai fait cette interview, j’étais dans une période noire, aux prises avec mes émotions. Je menais un combat avec moi-même. Relire cette interview m’a replongé quelques mois en arrière. J’ai eu des mots durs et ça m’a fait mal de lire les termes dévalorisants que j’ai employés car pour moi, une personne devrait se voir avec bienveillance et prendre conscience de sa valeur.

Avec le recul, je suis fière de mon parcours, de certains aspects de ma vie, mais pas de qui je suis, j’ai encore du mal à m’accepter. C’est quelque chose qui est en travail mais je vois déjà une belle progression. Il y a des choses de l’interview que je lis et que je pense toujours mais j’ai l’honnêteté de me dire que j’ai été beaucoup trop dure, que je ne devrais pas accepter de me voir comme ça : je ne suis pas cette personne-là. 

J’ai rencontré de belles personnes

Ces deux semaines et demie à Bali ont été rapides et intenses. Bali est une île très spirituelle. J’ai fait de nombreuses et belles rencontres notamment les femmes de mon groupe de voyageuses et les guides qui nous ont accompagnés. Nous avons eu l’opportunité de passer du temps avec des Balinais. Ils sont extrêmement souriants, gentils, reconnaissants, se contentent de ce qu’ils ont et ne se plaignent pas. Je trouve que c’est une source d’inspiration. Parfois, on se plaint pour des futilités alors que la vie est courte. Il faut savoir apprécier ce que l’on a déjà.

Avec les femmes du groupe, on s’est beaucoup soutenues, elles étaient dans la compréhension et non dans le jugement. J’ai été impressionnée par leurs parcours respectifs, elles ont de la volonté, de l’énergie et sortent de leur zone de confort. J’ai eu de beaux échanges avec ces femmes, des discussions intéressantes et inspirantes qui m’ont aidées dans mes réflexions. Je me suis rendue compte que l’âge n’est qu’un chiffre, qu’il faut prendre soin de son corps et être bien dans sa tête pour vivre longtemps et en bonne santé. L’ambiance était positive et saine, c’était génial. Je suis ressortie avec cette impression d’avoir créé des liens forts, d’ailleurs, la séparation a été difficile. On avait l’impression de se connaître depuis longtemps. Le retour à la réalité fut compliqué mais on est toujours en contact et on a prévu de se revoir très bientôt.

J’ai rencontré une personne importante à Bali, une belle personne qui respire la bonté, la joie, la confiance, l’amour. C’est une personne authentique, positive, créative et très spirituelle, avec qui j’ai plaisir à discuter. Il est présent pour ses proches, est fier de son village et nous a fait découvrir des endroits peu connus des locaux. Il a fait 3h de trajet pour qu’on se voit avant mon départ. Personne n’avait jamais fait une telle chose pour moi. Je me suis dit alors que que j’en valais la peine. Ça m’a questionné sur mon estime de moi-même. On continue à s’écrire depuis mon retour à Montréal, il me soutient dans mon cheminement et ses mots m’apaisent. Je sais qu’avec le temps et la distance, notre lien va s’étioler mais grâce à lui, je crois en nouveau à l’amour.

Je ne crois pas que je vais rencontrer l’amour en 2024 car j’ai d’autres priorités mais je me sens prête à rencontrer quelqu’un avec qui ça pourrait être sérieux. Quelqu’un avec qui je pourrai partager des choses et être moi-même. Quelqu’un avec qui on se soutiendra mutuellement pour se pousser vers le haut. 

Sarah

J’ai une image plus positive de moi-même

Lors de mon séjour, j’ai participé à un rituel de purification, une tradition balinaise. Je ressentais le besoin de prendre part à ce rituel, c’était pour moi comme un nettoyage. Lors de ce rituel, on peut accéder à une grotte et relâcher tout ce qu’il y a au fond de nous. J’ai pu me retrouver seule dans cette grotte et j’ai poussé un cri si puissant qu’en sortant je n’avais plus de voix. C’était comme si je me libérais d’un poids que j’avais sur le cœur. J’ai fini cette expérience en larmes.

Aujourd’hui, j’ai une image plus positive de moi-même, en grande partie du fait de mon voyage à Bali. J’attendais beaucoup de ce voyage. Pas forcément des réponses à certaines questions. Pas que ça règle tous mes soucis, ça c’est à moi de le faire. Mais j’avais envie de me reconnecter à moi-même, de renouer avec mon côté spirituel et ma foi. En apprendre davantage sur moi, réapprendre à me valoriser et me voir positivement.

Je suis beaucoup plus en paix avec moi-même. J’ai l’impression d’y voir plus clair dans ce que je dois faire. Je prends les choses moins à cœur, j’accepte que tout ne soit pas nécessairement comme je le souhaite. Il y a des gens qui rentrent dans ta vie pour une raison, parfois de manière furtive, parfois pour faire un bout de chemin avec toi. Il y a des portes qui se ferment et d’autres qui s’ouvrent. A chaque fois, on apprend.

Maintenant, je vais bien.

J’aimerais avoir des retours de ceux qui lisent mon parcours, ça fait plaisir et ça réconforte.

Sarah


Reçois dans ta boîte mail

Les Prochains Articles Inspirants !

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En savoir plus sur Billets d'humeur

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading