Le doute : ami ou ennemi ?
Parfois, je doute. Je mens. Tout le temps, je doute. Je doute de tout mais surtout de moi. Et faut se le dire, c’est pas pratique pour avancer. J’essaie de mettre les doutes de côté mais ils finissent toujours par me rattraper. Je ne sais pas très bien pourquoi.
Le doute est là pour questionner mais il ne faut pas le laisser paralyser. Il faut l’art et la technique pour le maîtriser. Je n’ai aucun des deux alors j’essaie de le faire taire. Avoir la paix durant quelques heures ou quelques jours. En vain, souvent. C’est toujours plus facile quand il fait beau et que vous êtes occupés. Il est toujours là quand tout est calme et l’atmosphère feutrée.
J’ai toujours des projets. Je les explore. Mais c’est marrant comme le doute me surprend, soudain. Au détour d’une idée. Sans prévenir. Il est là alors, il faut faire avec. L’écouter sans lui donner trop d’importance. La remise en question n’est pas toujours évidente. Il ne faut pas le confondre avec le sabotage. Ils sont souvent très proches mais l’issue plus délétère. Ce dernier pourrait bien me stopper net.
Quand je m’abandonne à lui. Il est à son aise et m’enlace. Il gagne du terrain, vorace. Je fais du surplace puis je me lasse. Il occupe tout l’espace. Je lui laisse la place.
Cette fois je m’en sers. Je le contre, je l’écris. Je fais pareil avec l’ennui. Me dire qu’une fois les mots posés sur lui, il disparaîtra comme par magie. Comme il arrivé, sans crier gare, sans coup d’éclat. Doucement, consumé, il s’effacera.
Crédit photo : Towfiqu Barbhuiya
Pour aller plus loin, consultez l’article d’Echoscience sur le sujet.
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